8 août 2020 - A l'approche du Tour de France

Le samedi 12 septembre prochain, la plus mythique des épreuves sportives s'invitera chez nous, à Clermont-Ferrand. Ce sera le départ de la 14ème  journée du Tour pour rejoindre Lyon.

En petit comité nous avons pu visiter l'exposition Intitulée «  le Maillot jaune Le Graal du Tour » ouverte au public durant tout l’été, salle Gaillard.

 

Cette expo, magnifiquement présentée, a été commentée de façon très vivante par Cindy,  médiatrice culturelle de la salle.

 

Quelques vélos des grands sportifs sont exposés sur une estrade, les différents maillots font bonne figure dès l'entrée.

Tout l'historique de la Course est repris, avec ses vedettes – heureuses ou moins bien loties, ses relations avec le public et vice-versa, les différents contextes des époques traversées. Et oui, le premier Tour eut lieu en 1905 sur une distance de 3500 km en… 6 étapes !

Aujourd'hui le nombre de tours de pédales est bien inférieur. Le même kilométrage ou à peu près se réalise en 22 étapes.

 

Pour être présent sur cette course il fallait, et il faut toujours, une conduite de vie rigoureuse. La force et l'endurance musculaires sont à ce prix. Les premières épreuves rassemblaient des sportifs essentiellement européens, les candidats d'aujourd'hui viennent de tous horizons.

 

Le vélo est par excellence le sport le plus complet si on veut bien y inclure le fait que toute la famille peut se rendre sur l'itinéraire et ce, gratuitement ; la popularité du vélo mobilise petits et grands, même la littérature enfantine et autres BD complètent l'abondante production journalistique et toute publicité associée. L'intérêt des uns motive aussi ceux des autres : une véritable grande entreprise commerciale.

Le Tour passionne la planète tout entière, le maillot jaune est connu de tous.

Une petite dernière pour la route (du Tour évidemment !), pour ceux qui l'ignoreraient, il a existé également une version féminine de la Course. Sur quelques étapes, des candidates ont pu se mesurer à la performance. Leur passage précédait de 24 heures celui de ces messieurs. (Des associations militent et renseignent pour la reconnaissance du sport au féminin).

Quand on vous dit que ça intéresse tout le monde !

L'actuel Directeur du Tour serait favorable à un Tour féminin qu'il aimerait mettre en place pour 2022. A suivre donc.

8 août 2020 - A l'approche du Tour de France

 

 Le samedi 12 septembre prochain, la plus mythique des épreuves sportives s'invitera chez nous, à Clermont-Ferrand. Ce sera le départ de la 14ème  journée du Tour pour rejoindre Lyon.

En petit comité nous avons pu visiter l'exposition Intitulée «  le Maillot jaune Le Graal du Tour » ouverte au public durant tout l’été, salle Gaillard.

 

Cette expo, magnifiquement présentée, a été commentée de façon très vivante par Cindy,  médiatrice culturelle de la salle.

 

Quelques vélos des grands sportifs sont exposés sur une estrade, les différents maillots font bonne figure dès l'entrée.

Tout l'historique de la Course est repris, avec ses vedettes – heureuses ou moins bien loties, ses relations avec le public et vice-versa, les différents contextes des époques traversées. Et oui, le premier Tour eut lieu en 1905 sur une distance de 3500 km en… 6 étapes !

Aujourd'hui le nombre de tours de pédales est bien inférieur. Le même kilométrage ou à peu près se réalise en 22 étapes.

 

Pour être présent sur cette course il fallait, et il faut toujours, une conduite de vie rigoureuse. La force et l'endurance musculaires sont à ce prix. Les premières épreuves rassemblaient des sportifs essentiellement européens, les candidats d'aujourd'hui viennent de tous horizons.

 

Le vélo est par excellence le sport le plus complet si on veut bien y inclure le fait que toute la famille peut se rendre sur l'itinéraire et ce, gratuitement ; la popularité du vélo mobilise petits et grands, même la littérature enfantine et autres BD complètent l'abondante production journalistique et toute publicité associée. L'intérêt des uns motive aussi ceux des autres : une véritable grande entreprise commerciale.

Le Tour passionne la planète tout entière, le maillot jaune est connu de tous.

Une petite dernière pour la route (du Tour évidemment !), pour ceux qui l'ignoreraient, il a existé également une version féminine de la Course. Sur quelques étapes, des candidates ont pu se mesurer à la performance. Leur passage précédait de 24 heures celui de ces messieurs. (Des associations militent et renseignent pour la reconnaissance du sport au féminin).

Quand on vous dit que ça intéresse tout le monde !

L'actuel Directeur du Tour serait favorable à un Tour féminin qu'il aimerait mettre en place pour 2022. A suivre donc.

4 août 2020 - Forêt de la Comté

 Quelle belle idée ! Grâce à la conception récente d’un parcours accessible PMR d’environ 800 mètres dans la forêt de la Comté, le Conseil Départemental  vient de concrétiser un rêve que nous avions depuis longtemps : « se promener en forêt malgré nos difficultés à marcher ».

 

Ce mardi 4 août, nous nous retrouvons tous masqués mais avec beaucoup de plaisir à proximité de  la Maison des ENS (Espaces Naturels Sensibles) pour une première déambulation sur ce parcours non encore inauguré officiellement. C’est un peu la fête ! Le COVID nous  prive, en effet,  de sorties culturelles depuis des mois ainsi que de la convivialité associative qui nous fait tant de bien. La température est idéale, le soleil nous offre de superbes éclairages à travers les arbres. Jean Philippe est notre guide pour une découverte des lieux.

 

En fauteuil, avec des béquilles, ou bâtons, nous voilà sept personnes handicapées moteur parties dans la forêt. Nos accompagnateurs toujours prévenants sont là pour nous sécuriser et nous aider. Nous sommes ravis de pouvoir trouver un tel circuit dans les bois qui nous sont  malheureusement bien souvent  interdits faute d’aménagement.

 

Maud Dupuis du bureau d’études Polymorphe Design qui a participé à l’élaboration de ce circuit est présente parmi nous.  Elle nous explique les  choix techniques qui ont été faits pour rendre le site parfaitement accessible tout en respectant  la nature et les contraintes liés à l’entretien.

 

Nous découvrons peu après le départ un mobilier taillé et construit sur place : un abri, une fontaine des bancs.  Des bancs nous en trouverons tout au long du chemin. Des supports pédagogiques sont prévus pour les animateurs qui accompagnent des groupes d’enfants, comme d’adultes.

 

Ici quelques pierres évoquent le volcanisme, alors que Jean Philippe nous parle des essences des arbres, de leur histoire et de leur devenir.  Nous apprenons à faire la différence entre les arbres adaptés à nos climats et ceux implantés à une autre époque pour des raisons économiques. Tout d’abord nous trouvons des résineux, des sapins et douglas.  Notre guide éveille nos regards sur la vie des plantes et des arbres qui doivent se faire une place dans ce milieu. Les uns nourrissent les autres, Chemin faisant nous trouvons des feuillus, ici les chênes protègent les charmes.  Nombreux sont ceux qui stressent depuis quelques années en raison des fortes chaleurs. Aujourd’hui en ce lieu l’Homme s’efforce de rétablir l’écosystème qui a été perturbé.

 

 

L’enthousiasme de chacun fait oublier l’effort nécessaire à se mouvoir et quel n’est pas notre émerveillement, lorsque nous arrivons  autour de la mare ! Une libellule, pas farouche, va retenir toute notre attention. Jean Philippe nous fait vivre en direct la métamorphose de cet insecte :

 


Après avoir puisé des larves de différentes croissances, il nous explique qu’elles vivent dans l’eau durant 2 à 3 ans, jusqu’à leur dernière mue, donnant naissance à l’imago, que nous avons la chance de voir pendu au bout d’une branche. Ainsi devenue libellule, cet insecte va vivre trois à quatre semaines, le temps de se reproduire.

 

       

Chanceux d’avoir vécus cet ultime moment de la vie dans la nature, nous reprenons notre marche pour atteindre notre point de départ.

Ici nous trouvons des toilettes adaptées,  des tables et des bancs pour s’installer et déguster le traditionnel goûter qui suscite  toujours autant la gourmandise.

C’est le temps des échanges amicaux.  Tous  les participants sont unanimes pour féliciter Maud, la conceptrice de ce beau parcours et Jean Philippe pour ses explications.

4 août 2020 - Forêt de la Comté

Quelle belle idée ! Grâce à la conception récente d’un parcours accessible PMR d’environ 800 mètres dans la forêt de la Comté, le Conseil Départemental  vient de concrétiser un rêve que nous avions depuis longtemps : « se promener en forêt malgré nos difficultés à marcher ».

 

Ce mardi 4 août, nous nous retrouvons tous masqués mais avec beaucoup de plaisir à proximité de  la Maison des ENS (Espaces Naturels Sensibles) pour une première déambulation sur ce parcours non encore inauguré officiellement. C’est un peu la fête ! Le COVID nous  prive, en effet,  de sorties culturelles depuis des mois ainsi que de la convivialité associative qui nous fait tant de bien. La température est idéale, le soleil nous offre de superbes éclairages à travers les arbres. Jean Philippe est notre guide pour une découverte des lieux.

 

En fauteuil, avec des béquilles, ou bâtons, nous voilà sept personnes handicapées moteur parties dans la forêt. Nos accompagnateurs toujours prévenants sont là pour nous sécuriser et nous aider. Nous sommes ravis de pouvoir trouver un tel circuit dans les bois qui nous sont  malheureusement bien souvent  interdits faute d’aménagement.

 

Maud Dupuis du bureau d’études Polymorphe Design qui a participé à l’élaboration de ce circuit est présente parmi nous.  Elle nous explique les  choix techniques qui ont été faits pour rendre le site parfaitement accessible tout en respectant  la nature et les contraintes liés à l’entretien.

 

Nous découvrons peu après le départ un mobilier taillé et construit sur place : un abri, une fontaine des bancs.  Des bancs nous en trouverons tout au long du chemin. Des supports pédagogiques sont prévus pour les animateurs qui accompagnent des groupes d’enfants, comme d’adultes.

 

Ici quelques pierres évoquent le volcanisme, alors que Jean Philippe nous parle des essences des arbres, de leur histoire et de leur devenir.  Nous apprenons à faire la différence entre les arbres adaptés à nos climats et ceux implantés à une autre époque pour des raisons économiques. Tout d’abord nous trouvons des résineux, des sapins et douglas.  Notre guide éveille nos regards sur la vie des plantes et des arbres qui doivent se faire une place dans ce milieu. Les uns nourrissent les autres, Chemin faisant nous trouvons des feuillus, ici les chênes protègent les charmes.  Nombreux sont ceux qui stressent depuis quelques années en raison des fortes chaleurs. Aujourd’hui en ce lieu l’Homme s’efforce de rétablir l’écosystème qui a été perturbé.

 

 

L’enthousiasme de chacun fait oublier l’effort nécessaire à se mouvoir et quel n’est pas notre émerveillement, lorsque nous arrivons  autour de la mare ! Une libellule, pas farouche, va retenir toute notre attention. Jean Philippe nous fait vivre en direct la métamorphose de cet insecte :

 


Après avoir puisé des larves de différentes croissances, il nous explique qu’elles vivent dans l’eau durant 2 à 3 ans, jusqu’à leur dernière mue, donnant naissance à l’imago, que nous avons la chance de voir pendu au bout d’une branche. Ainsi devenue libellule, cet insecte va vivre trois à quatre semaines, le temps de se reproduire.

 

      

Chanceux d’avoir vécus cet ultime moment de la vie dans la nature, nous reprenons notre marche pour atteindre notre point de départ.

Ici nous trouvons des toilettes adaptées,  des tables et des bancs pour s’installer et déguster le traditionnel goûter qui suscite  toujours autant la gourmandise.

C’est le temps des échanges amicaux.  Tous  les participants sont unanimes pour féliciter Maud, la conceptrice de ce beau parcours et Jean Philippe pour ses explications.