27 novembre 2017 - Le pasteur AUBLET nous accueille à l'Eglise Protestante Unie

 

Un bâtiment atypique dans l'architecture clermontoise.
Ce qui frappe en arrivant, c'est l'aiguille de béton haute de 20 mètres, qui s'élance vers le ciel.


Tout est prévu pour les personnes en fauteuil.

Une grande fresque réalisée par un médecin de Royat, le docteur Cheynet, orne le hall d'accueil.
Elle représente toutes les étapes de l'existence.

Le plafond en béton de la salle de culte produit un effet "toile de tente".
Un sol en lauze s'étire en pente douce jusqu'à l'autel
et au puits de lumière venant des vitraux de la flèche.
Un lieu d'une extrême sobriété qu'il faut absolument découvrir.

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20 septembre 2017 - Déambulation dans les parcs de l'Allier, sous la conduite d'un responsable des espaces verts de Vichy, puis visite du Musée des arts d'Afrique et d'Asie

 

  Présentation du parc Napoléon III créé sur décision de l'empereur 
lors de ses visites à Vichy de 1862 à 1866.

Véritable oasis de verdure, ce parc d'inspiration anglais est l'endroit idéal pour flâner 
et observer des espèces rares ou exotiques. 


  Une curiosité : l'arbre "caramel" dont l'odeur est caractéristique.


Napoléon III y a fait construire un chalet imitant les maisons coloniales.

 
Le musée des arts d'Afrique et d'Asie, située avenue des Thermes, est l'ancien musée du missionnaire créé en 1922. 
Le bâtiment de style belle époque a été conçu en 1881 par l'architecte Vianne. 


Nous avons pu admirer l'exposition temporaire " Je suis beau" qui explore ce qui définit l'identité masculine à travers le monde : Parures, masques, coiffes... 


Beaucoup d'humour dans ce tableau congolais parodiant les tenues vestimentaires 
de la bourgeoisie coloniale.


Une parure en plumes, portée dans les danses, lors des rituels marquant le passage
de la puberté à l'âge adulte, nous a étonnés.


 
 A travers des œuvres des 5 continents, l'exposition permanente "culturoscope "raconte l'humain : 
D'où venons nous? Qui sommes nous ? Où allons-nous ?
 Si ces questions sont universelles, les réponses sont multiples.

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7 août 2017 - Découverte du massif du Sancy, avec un premier arrêt à Guéry pour une visite du jardin botanique, suivie d'un circuit théâtralisé dans la ville de Mont Dore


 
Le Centre montagnard "Cap Guéry" nous accueille pour un parcours ludique et insolite.


 
Le jardin botanique est un merveilleux écrin végétal parfaitement accessible pour les personnes
 en fauteuil roulant.  


Des panneaux d'information sous forme de cubes pivotants ou de livres racontent l'histoire
 des plantes de montagne.

 Arrivés au Mont-Dore, "Charlotte de la Tronchette", guide actrice, nous retrace avec beaucoup d'humour, l'histoire du Mont-Dore depuis l'époque Gallo-romaine
 jusqu'à la fondation  de la station thermale.

 
Nous avons ensuite la chance de pouvoir pénétrer à l'intérieur du palace Sarciron,
habituellement fermé au public.  


Nous admirons une belle verrière, signe de modernité et de richesse. 


 
Puis nous entrons dans les thermes de style néo-byzantin où nous découvrons des peintures et des mosaïques polychromes ainsi que des vestiges gallo-romain.


La salle des douches nasales surmontée d'une verrière nous surprend par son ampleur.

Au premier étage, on arrive dans une immense salle de style néo renaissance
avec des colonnes en granit des Vosges.



Et le récit de la visite par Evelyne >> ici

07 août 2017 - Lac de Guéry – Le Mont-Dore

S'échapper de la canicule citadine pour quelques heures, quel plaisir ! En ce 7 août 2017, nous avons. rendez-vous au lac de Guéry, et plus particulièrement au "Jardin botanique" : un merveilleux écrin de fraîcheur où les effets d'un soleil bien présent sont compensés par une brise bienvenue.

Dans l'après-midi nous serons au Mont-Dore pour une présentation théâtralisée des principaux lieux célèbres de la ville.

Cette journée a pu être programmée grâce à la subvention du Conseil Départemental qui, comme l'année dernière au Puy-de-Dôme, nous permet de réaliser cette sortie en plein air.

LE JARDIN BOTANIQUE
Le Centre montagnard "Cap Guéry" nous accueille pour un parcours ludique et insolite. Le relief et l'altitude favorisent une végétation qui reste fragile – mais toujours variée grâce aux ruisseaux serpentant dans la montagne. La faune y est bien particulière, celle qui fait entendre croassements et filets de sons d'insectes vivant dans les mares ou leurs abords.

L'aspect pédagogique, telle est l'ambition du sentier "Terra Alta". Des panneaux sous forme de cubes pivotants satisferont la curiosité du visiteur quel qu'il soit : adultes et enfants y trouvent leur compte. Pour les plus "physiques" ceux-ci peuvent s'évaluer, se comparer, en actionnant la pompe pour le captage de l'eau ; c'est l'occasion de mesurer sa forme… et son efficacité ! Plus le mouvement est réussi, plus le flot est vigoureux, et l'eau, au bout de sa course, retournera au ruisseau quelques mètres plus bas. Dans le groupe d'une trentaine de personnes, plusieurs s'y sont essayé ! Succès mitigé… c'est qu'il y faut de la méthode !

Sur le parcours, des passerelles permettent l'escalade de collines boisées et fleuries. Marcher à l'ombre, tranquillement, rien ne presse. Au long des sentiers, les plantes, arbres et arbustes sont nommés et documentés sur des carrés de lauze.

A mi-journée, lorsque les estomacs réclament, chacun s'installe à sa guise, à l'endroit qui lui plaît. D'aucuns ont pris l'habitude d'apporter du vin ; le pli est pris !

Puis c'est le moment de reprendre les voitures pour une petite dizaine de km. En route pour le
Mont-Dore où nous attend Mademoiselle Charlotte…

UN PEU D'HISTOIRE
Melle Charlotte de la Tronchette (alias Agnès nous dira-t-elle en fin de parcours) se présente. Actrice de rue, "en costume", Melle Charlotte introduit la visite par quelques mots de présentation historique de la ville. Son parler tonique et entraînant, la distribution d'une petite épingle de couleur (précieux sésame pour entrer à sa suite dans quelques lieux privés), revigorent l'attention des participants quelque peu tombés dans la torpeur de la chaleur et de la digestion…

L'activité thermale au Mont-Dore existe depuis la période gallo-romaine, soit au 1er siècle de notre ère. Les fouilles archéologiques ont permis d'authentifier son existence grâce à la présence de pièces de monnaie sur les lieux des Thermes, non loin de la faille et de la source d'où l'eau s'écoule.

Les premiers bâtiments thermaux sont construits en bois. Aussi, lors de différents conflits de l'Histoire, furent-ils brûlés, et reconstruits. Entre le Moyen Age et la Révolution, des fermes occupent les parties basses du village. Durant toute cette période, les "soins" - que l'on qualifie alors de bienfaits - sont donnés gratuitement, les lieux sont fréquentés par un public très populaire. Selon les emplacements, les établissements se sont édifiés avec le matériau local : ici la "dorite"(pour le Mont-Dore), ou la "bessite" (pour Besse) et encore… la pierre de Volvic qui se sculpte facilement. Tous ces noms pour se singulariser sont en fait une seule et même chose. La pierre de Volvic présente en outre l'avantage de ne pas geler. Un gros avantage dans nos contrées.

C'est entre 1774 et 1857 que le docteur Michel Bertrand fonde la station thermale – reconnue médicalement - y aménageant une variété de bains adaptés à une clientèle de la haute société.
On y soigne les affections pulmonaires, affections nasales et autres rhumatismes.

A l'aube du XIXème siècle, venir en cure est très à la mode (tout comme aller à la mer). De grands spectacles sont donnés, en avant-première, afin d'être testés auprès du public local puis d'être produits à Paris.

De nos jours, dans toute l'Auvergne, il ne reste que 17 établissements thermaux en activité ; les restrictions budgétaires - annulant la prise en charge par le service public - sont passées par là. Les soins, oui, l'hôtellerie, non. Pour le confort, maintenant voyez à… Vichy !

LES CURISTES CÉLÈBRES
A partir de 1830, avec le capitalisme naissant, l'eau, cette richesse naturelle – donc gratuite – attire tous les affairistes. La ville se développera avec ses commerces d'hôtellerie, le casino attire une classe aisée.
En 40/50 ans, la petite ville est transformée. C'est qu'il y a de la concurrence ! Royat, Vichy, Néris… Le choix du Mont-Dore se fait en raison de son meilleur confort.

Parmi les curistes les plus connus, on y croisera Mme de Sévigné visitant ses amis ; le marquis de Mirabeau (père du célèbre orateur), George Sand, Alfred de Musset, Honoré de Balzac, Anatole France, Marcel Proust, Marie de Hohenzollern (mère du roi des Belges Albert 1er)…
Les frères Lumière prirent le site pour décor de 2 de leurs films : "La montée du funiculaire" et "La sortie des thermes" ; Georges Fontanet, peintre local (1901 – 1986) surnommé le peintre du Sancy ; plus près de nous, des sportifs (coureurs, skieurs), des naturalistes (Henri Lecoq), des journalistes et écrivains régionaux.

LE PALACE SARCIRON-RENALDI
De son pas rapide, Charlotte nous dirige vers la place la plus animée par ses commerces. C'est là que nos petites épingles deviennent utiles pour entrer dans une des plus belles demeures dont l'angle au 5ème étage, est surmonté d'un dôme ressemblant "furieusement" à celui des magasins du Printemps à Paris !
Pourtant, nous sommes bien au Mont-Dore et nous pénétrons dans ce qui fut le palace Sarciron-Renaldi. Faisant face aux Thermes, le bel immeuble conçu par l'architecte clermontois Louis Jarrier, orné de balcons et de sculptures imposantes, est l'un des derniers témoins de l'époque florissante du thermalisme. Il ouvrit en 1907. Doté de 300 chambres et suites (soit jusqu'à 600 lits), il fut fréquenté par de riches industriels, banquiers et quelques artistes. Il est considéré comme l'un des 5 plus riches palaces de France.

Entre les deux guerres, c'est une période d'agrandissement, de reconstruction qui s'inscrit à l'époque des grands déploiements industriels. Le chemin de fer arrive jusqu'à la Bourboule et au Sancy avec une station au Mont-Dore (1er juin 1899). L'accès ferroviaire a été annulé en 2015, remplacé par un transport en TER…

Les matériaux "s'industrialisent" : de la pierre volumineuse et lourde (quand on n'utilise pas la
pierre de Volvic - ou "dorite"), on passe aux poutrelles métalliques soutenant des verrières, que ce soit en extérieur pour se protéger de la pluie, ou à l'intérieur pour profiter d'une lumière zénithale. La verrière est signe de modernité et de richesse.

Aujourd'hui, c'est une résidence partagée en appartements privés dont les propriétaires ont à cœur de conserver toute l'originalité : l'architecture intérieure date de la Belle Époque.
Sans ce collectif, encouragé par la DRAC (Direction Régionale d'Art Contemporain), il y a fort à parier que ces lieux n'auraient pu être rénovés et entretenus par une instance publique. Les dimensions imposantes des salons et couloirs sont à eux seuls impressionnants d'équilibre et d'esthétique : l'Art Nouveau avec ses courbes et végétaux, le style néoclassique et ses colonnes accentuent la grandeur du lieu.

LA CURE
En 1936, ce sont les congés payés.
En 1945, la Sécurité sociale créée par le CNR (Conseil National de la Résistance) permet à un public plus large de fréquenter les thermes.

L'eau est celle qui est infiltrée très profondément dans le manteau de la terre, duquel s'échappent des gaz et sur son parcours, cumulant des minéraux selon les couches traversées.
Ce parcours prend plusieurs siècles !
Le traitement doit être prescrit par un médecin – on la qualifie de "thermo minérale gazeuse".

LES THERMES
Vers 1890 les thermes du Mont-Dore ont connu une grande évolution. Un architecte parisien veut rassembler les quelques bâtiments épars qui traitent les différentes affections et maladies.
Il va les relier par des couloirs coiffés de ces verrières reprenant des références d'après l'art baroque et "pompier".

La salle des douches nasales, comme les autres salles, se présente sous forme de lavabos contigus avec leurs accessoires, le tout carrelé de mosaïques dont les bleus et les ocres sont à la fois reposants (par le bleu) et toniques (par l'ocre jaune). L'éclairage par la verrière renforce la sensation de bien-être.

Ici, la riche clientèle bénéficie d'un service "de palace" tant d'hôtellerie que gastronomique aux noms de plats quelque peu poétiques ; la carte propose entre autres de "l'anguille de bruyère" qui n'est autre que… du serpent, plus précisément de la couleuvre…

Au 1er étage (en tout il y en a 3) ayant franchi les escaliers étayés de colonnes réunies par des arcs romans, on se trouve dans un style néo-Renaissance où d'autres colonnes, en granit des Vosges (polies à la corde !) viennent renforcer cette solidité. Le béton fait son apparition dans les années 50/60, il remplace le fer pour les structures des verrières. Ce qui ôte une légèreté visuelle, et présente un intérêt économique certain.

La salle centrale est parcourue de panneaux reprenant l'historique des lieux. Où l'on voit le chemin parcouru tant pour le bien-être du patient que pour la qualité visuelle de l'environnement (décoration intérieure, vêtements pour les curistes…).

Un adage dit que "Au bout de 3 cures, les effets restent !"
Si vous en avez déjà vécues, à combien de cures vous êtes-vous déjà présenté(e) ?

En sortant – un peu fatigués – un léger goûter revigorant vient rassasier encore une fois les participants, heureux de cette journée qui a eu le bon goût de réserver l'orage au moment de notre départ (et l'a donc précipité).

10 mai 2017 - Visite guidée du château d'Aulteribe réputé pour être l'un des châteaux les mieux meublés de France

 

Édifié dans la seconde moitié du 14ème siècle, le château d'Aulteribe est un mélange d'architecture médiévale et romantique.

Le grand salon accueille sur son mur cinq tapisseries représentant des scènes de la vie paysanne.

Dans la grande chambre d'été, un imposant lit "à la polonaise" est tendu de tissu de soie
 à grands ramages.

Le piano de Georges Onslow, compositeur auvergnat d'origine anglaise, qui fréquenta Aulteribe
 au temps de sa célébrité de 1833 à 1852.
  

  Pendant le même temps, sa fille Henriette entreprenait la restauration du château
et commençait à rassembler meubles anciens et œuvres d'art.


Rencontre avec les élèves de l'école d'ébénisterie d'art accueillie depuis 1999 
dans les dépendances du château. Un lieu unique en France.

18 février 2017 - Découverte de l'aquarelle sous la conduite de Maïthé André

Le matériel est prêt
Les consignes sont données
Mise en pratique
Quelle application!!
Et voici le résultat !
Encore mieux!!
Un groupe d'artistes plein d'avenir
Merci Maïthé...
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21 janvier 2017 - Un après-midi festif à la Maison de l'Oradou, placé sous le signe de l'amitié et de la convivialité

avec le groupe Hot Azoy, spécialiste de la musique Klezmer
 
avec les danseurs de l'association "Tango volcanique"
avec Daniel, notre ami poète
et toute l'équipe sans laquelle rien ne se serait passé.
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