14 octobre 2020 - Vulcania

 

En ce mercredi 14 Octobre 2020, nous étions 10 PMR et 11 accompagnants accueillis par notre guide Samuel dans l’enceinte de VULCANIA.

Quoi de plus stimulant que de prendre conscience de l’œuvre du temps sur la nature qui nous entoure, aux fins d’accepter de surmonter, ensemble, ces temps incertains que la COVID 19 nous fait vivre ?

Depuis le déconfinement nous avons appris à respecter les gestes barrière pour refuser l’isolement, et combattre ce danger sérieux mais invisible qui bouleverse nos modes de vie.



 
Après notre descente dans le cratère, nous nous retrouvons au niveau -1 où Samuel nous invite à voir et ressentir les bouleversements de notre environnement au travers des millénaires. Il nous présente d’abord un historique du volcanisme d’Auvergne, avec un souci de vulgarisation de cette spécialité scientifique.   
Samuel nous commente ensuite le planisphère de l’activité volcanique mondiale et nous explique qu’il existe deux grands types d'éruptions volcaniques dépendant du type de magma émis : effusives associées aux « volcans rouges » et explosives associées aux « volcans gris ».
A chacun de s’approprier les informations qui l’intéressent ; notre curiosité ainsi aiguisée, nous partons à la découverte des attractions proposées :

A bord de nos fauteuils et de nacelles dynamiques pour nos amis accompagnants, nous suivons le premier envol d’un aiglon pour admirer du haut du ciel la beauté des paysages de notre région riche de ses 80 volcans. Les plus récents comme La Vache et Lassolas, ou le Lac Pavin sont bien connus des randonneurs, et font rêver les PMR qui les contemplent de loin, ou en virtuel, faute de pouvoir marcher sur les sentiers qui les parcourent. 

 
Puis c’est une descente abyssale à bord d’un bathyscaphe qui nous emmène, non sans turbulence, pour une exploration sous-marine des grands fonds volcaniques.
Un film en 3 D projeté sur un écran géant nous fait vivre ensuite, avec des images saisissantes, le désastre répandu par l’ouragan Lucy, mais aussi la régénération de zones anéanties où la nature reprend vie au fil du temps.

Enfin, le voyage de Thomas Pesquet nous entraîne dans l’espace, c’est l’intarissable quête de l’homme qui cherche à décoder l’univers et ses ressources. Ici l’homme se met au défi de surmonter son incapacité à vivre hors de notre planète, comme autrefois les navigateurs sur d’autres continents.

 
Notre guide nous a ainsi accompagnés alors que nos fauteuils roulant allaient d’un monde à un autre : que d’émotions partagées ! Que la vie d’un humain semble insignifiante ! Nos esprits se sont nourris de visions qui alimenteront au long court nos réflexions, et nous aideront à relativiser les bouleversements sociétaux du moment. Nous nous quittons plus forts encore et plein d’espoir dans la capacité humaine de traverser les épreuves et de faire comme la nature qui finit toujours par se régénérer.

26 septembre 2020 - Le Moulin des Desniers et son école du pain

   

Ce samedi, nous avons eu la chance de passer entre les gouttes pour aller près de Charbonnières-Les-Vieilles, découvrir le Moulin des Desniers et participer à l’école du pain (et non l’école buissonnière !). Il s’agit d’un moulin à eau du XVIème siècle, niché dans un petit vallon, écran de verdure hors du temps. Notre hôte, fin pédagogue et joyeux drille de 85 ans, accompagné de sa petite main toute en sourire malgré les masques, ont commencé par nous expliquer un peu l’histoire de ce moulin et de sa dernière propriétaire, « la petite Marie », décédée peu avant ses cent ans et restée jusqu’au bout fidèle à ces murs.

Moulin des Desniers - vue extérieure

Puis, curieux comme des écoliers, la petite vingtaine de personnes que nous étions avons religieusement écouté Claude nous expliquer comment faire notre pain, tout en lui posant de nombreuses questions.  

 

Dans le respect des mesures sanitaires actuellement en vigueur, nous avons ensuite, par groupe de trois, mélangé eau, levure, sucre et petites graines, avant de rajouter la farine et de pétrir vigoureusement pendant 20 mn notre pâte. Nous avons, ensuite, laissé reposer les préparations sous un drap plongé dans l’eau chaude, pendant que nos hôtes allumaient le four et nous en expliquaient le fonctionnement. Le four est chaud lorsque la suie noire qui en tapisse les murs est devenue blanche, l’ensemble atteignant alors une température avoisinant les 250 °C (solution radicale pour tuer toute trace de coronavirus !).


Pendant la levée de la pâte et la montée en température du four, nous avons profité de la salle d’exposition pour manger, bien à l’abri de la bise fraîche qui sévissait à l’extérieur. Encore une fois, de nombreux cakes et gâteaux apportés par les uns et les autres ont fait le plaisir des palais gourmands pour un moment de partage et de convivialité. 

 Après le repas, nous sommes allés jusqu'au bief, voir la petite pièce d’eau qui permet l’alimentation du moulin. Il s’agit d’un ruisseau provenant du Gour de Tazenat, n’ayant été à sec qu’une seule fois dans l’histoire du fonctionnement de ce moulin, et permettant donc de le faire fonctionner presqu’en toute saison (excepté lorsque l’eau gèle). Nous avons pu voir avec bonheur fonctionner le moulin : l’eau entraînant via de vastes engrenages les meules tournantes, écrasant les graines contre la meule dormante, pour en fabriquer de la farine, de la semoule et du son, ou encore les mécanismes « élévateurs » transportant la boulange. 


Les anciens profitaient également de la force de l’eau pour brancher d’autres engins à l’extérieur du moulin, comme un pressoir par exemple ou des machines agricoles. Juste à temps pour coïncider avec la fin de la visite du moulin, le four étant à bonne température, les braises et les cendres (servant à l’époque à se réchauffer ou à faire la lessive) furent retirées et les pains (bien levés !) enfournés pour 20 à 40 minutes à l’aide de longues pelles en bois. L’absence de thermostat ne peut que rendre admiratif du savoir faire du meunier, qui a su gérer à la perfection les imprévus du jour.


Pendant que nos pains cuisaient, les maquettes furent mises en route accompagnées des explications de Claude. Nous découvrîmes la différence entre un moulin chandelle et un moulin à tour, l’origine de l’expression « entrer comme dans un moulin ») ainsi que les nombreuses utilisations de l’énergie obtenue (huile, pigment, fouler le linge, scierie, etc.).

Maître de son timing, notre meunier fit ensuite sortir les pains tous chauds et sentant terriblement bon, pour les mettre à refroidir verticalement dans les corbeilles prévues à cet effet, répondant en même temps aux dernières questions que nous pouvions nous poser.


Nous nous sommes alors séparés, gardant précieusement chacun notre miche embaumant nos sacs, attendant impatiemment le dîner du soir pour le goûter et nous régaler !!


 

8 août 2020 - A l'approche du Tour de France

Le samedi 12 septembre prochain, la plus mythique des épreuves sportives s'invitera chez nous, à Clermont-Ferrand. Ce sera le départ de la 14ème  journée du Tour pour rejoindre Lyon.

En petit comité nous avons pu visiter l'exposition Intitulée «  le Maillot jaune Le Graal du Tour » ouverte au public durant tout l’été, salle Gaillard.

 

Cette expo, magnifiquement présentée, a été commentée de façon très vivante par Cindy,  médiatrice culturelle de la salle.

 

Quelques vélos des grands sportifs sont exposés sur une estrade, les différents maillots font bonne figure dès l'entrée.

Tout l'historique de la Course est repris, avec ses vedettes – heureuses ou moins bien loties, ses relations avec le public et vice-versa, les différents contextes des époques traversées. Et oui, le premier Tour eut lieu en 1905 sur une distance de 3500 km en… 6 étapes !

Aujourd'hui le nombre de tours de pédales est bien inférieur. Le même kilométrage ou à peu près se réalise en 22 étapes.

 

Pour être présent sur cette course il fallait, et il faut toujours, une conduite de vie rigoureuse. La force et l'endurance musculaires sont à ce prix. Les premières épreuves rassemblaient des sportifs essentiellement européens, les candidats d'aujourd'hui viennent de tous horizons.

 

Le vélo est par excellence le sport le plus complet si on veut bien y inclure le fait que toute la famille peut se rendre sur l'itinéraire et ce, gratuitement ; la popularité du vélo mobilise petits et grands, même la littérature enfantine et autres BD complètent l'abondante production journalistique et toute publicité associée. L'intérêt des uns motive aussi ceux des autres : une véritable grande entreprise commerciale.

Le Tour passionne la planète tout entière, le maillot jaune est connu de tous.

Une petite dernière pour la route (du Tour évidemment !), pour ceux qui l'ignoreraient, il a existé également une version féminine de la Course. Sur quelques étapes, des candidates ont pu se mesurer à la performance. Leur passage précédait de 24 heures celui de ces messieurs. (Des associations militent et renseignent pour la reconnaissance du sport au féminin).

Quand on vous dit que ça intéresse tout le monde !

L'actuel Directeur du Tour serait favorable à un Tour féminin qu'il aimerait mettre en place pour 2022. A suivre donc.

8 août 2020 - A l'approche du Tour de France

 

 Le samedi 12 septembre prochain, la plus mythique des épreuves sportives s'invitera chez nous, à Clermont-Ferrand. Ce sera le départ de la 14ème  journée du Tour pour rejoindre Lyon.

En petit comité nous avons pu visiter l'exposition Intitulée «  le Maillot jaune Le Graal du Tour » ouverte au public durant tout l’été, salle Gaillard.

 

Cette expo, magnifiquement présentée, a été commentée de façon très vivante par Cindy,  médiatrice culturelle de la salle.

 

Quelques vélos des grands sportifs sont exposés sur une estrade, les différents maillots font bonne figure dès l'entrée.

Tout l'historique de la Course est repris, avec ses vedettes – heureuses ou moins bien loties, ses relations avec le public et vice-versa, les différents contextes des époques traversées. Et oui, le premier Tour eut lieu en 1905 sur une distance de 3500 km en… 6 étapes !

Aujourd'hui le nombre de tours de pédales est bien inférieur. Le même kilométrage ou à peu près se réalise en 22 étapes.

 

Pour être présent sur cette course il fallait, et il faut toujours, une conduite de vie rigoureuse. La force et l'endurance musculaires sont à ce prix. Les premières épreuves rassemblaient des sportifs essentiellement européens, les candidats d'aujourd'hui viennent de tous horizons.

 

Le vélo est par excellence le sport le plus complet si on veut bien y inclure le fait que toute la famille peut se rendre sur l'itinéraire et ce, gratuitement ; la popularité du vélo mobilise petits et grands, même la littérature enfantine et autres BD complètent l'abondante production journalistique et toute publicité associée. L'intérêt des uns motive aussi ceux des autres : une véritable grande entreprise commerciale.

Le Tour passionne la planète tout entière, le maillot jaune est connu de tous.

Une petite dernière pour la route (du Tour évidemment !), pour ceux qui l'ignoreraient, il a existé également une version féminine de la Course. Sur quelques étapes, des candidates ont pu se mesurer à la performance. Leur passage précédait de 24 heures celui de ces messieurs. (Des associations militent et renseignent pour la reconnaissance du sport au féminin).

Quand on vous dit que ça intéresse tout le monde !

L'actuel Directeur du Tour serait favorable à un Tour féminin qu'il aimerait mettre en place pour 2022. A suivre donc.

4 août 2020 - Forêt de la Comté

 Quelle belle idée ! Grâce à la conception récente d’un parcours accessible PMR d’environ 800 mètres dans la forêt de la Comté, le Conseil Départemental  vient de concrétiser un rêve que nous avions depuis longtemps : « se promener en forêt malgré nos difficultés à marcher ».

 

Ce mardi 4 août, nous nous retrouvons tous masqués mais avec beaucoup de plaisir à proximité de  la Maison des ENS (Espaces Naturels Sensibles) pour une première déambulation sur ce parcours non encore inauguré officiellement. C’est un peu la fête ! Le COVID nous  prive, en effet,  de sorties culturelles depuis des mois ainsi que de la convivialité associative qui nous fait tant de bien. La température est idéale, le soleil nous offre de superbes éclairages à travers les arbres. Jean Philippe est notre guide pour une découverte des lieux.

 

En fauteuil, avec des béquilles, ou bâtons, nous voilà sept personnes handicapées moteur parties dans la forêt. Nos accompagnateurs toujours prévenants sont là pour nous sécuriser et nous aider. Nous sommes ravis de pouvoir trouver un tel circuit dans les bois qui nous sont  malheureusement bien souvent  interdits faute d’aménagement.

 

Maud Dupuis du bureau d’études Polymorphe Design qui a participé à l’élaboration de ce circuit est présente parmi nous.  Elle nous explique les  choix techniques qui ont été faits pour rendre le site parfaitement accessible tout en respectant  la nature et les contraintes liés à l’entretien.

 

Nous découvrons peu après le départ un mobilier taillé et construit sur place : un abri, une fontaine des bancs.  Des bancs nous en trouverons tout au long du chemin. Des supports pédagogiques sont prévus pour les animateurs qui accompagnent des groupes d’enfants, comme d’adultes.

 

Ici quelques pierres évoquent le volcanisme, alors que Jean Philippe nous parle des essences des arbres, de leur histoire et de leur devenir.  Nous apprenons à faire la différence entre les arbres adaptés à nos climats et ceux implantés à une autre époque pour des raisons économiques. Tout d’abord nous trouvons des résineux, des sapins et douglas.  Notre guide éveille nos regards sur la vie des plantes et des arbres qui doivent se faire une place dans ce milieu. Les uns nourrissent les autres, Chemin faisant nous trouvons des feuillus, ici les chênes protègent les charmes.  Nombreux sont ceux qui stressent depuis quelques années en raison des fortes chaleurs. Aujourd’hui en ce lieu l’Homme s’efforce de rétablir l’écosystème qui a été perturbé.

 

 

L’enthousiasme de chacun fait oublier l’effort nécessaire à se mouvoir et quel n’est pas notre émerveillement, lorsque nous arrivons  autour de la mare ! Une libellule, pas farouche, va retenir toute notre attention. Jean Philippe nous fait vivre en direct la métamorphose de cet insecte :

 


Après avoir puisé des larves de différentes croissances, il nous explique qu’elles vivent dans l’eau durant 2 à 3 ans, jusqu’à leur dernière mue, donnant naissance à l’imago, que nous avons la chance de voir pendu au bout d’une branche. Ainsi devenue libellule, cet insecte va vivre trois à quatre semaines, le temps de se reproduire.

 

       

Chanceux d’avoir vécus cet ultime moment de la vie dans la nature, nous reprenons notre marche pour atteindre notre point de départ.

Ici nous trouvons des toilettes adaptées,  des tables et des bancs pour s’installer et déguster le traditionnel goûter qui suscite  toujours autant la gourmandise.

C’est le temps des échanges amicaux.  Tous  les participants sont unanimes pour féliciter Maud, la conceptrice de ce beau parcours et Jean Philippe pour ses explications.

4 août 2020 - Forêt de la Comté

Quelle belle idée ! Grâce à la conception récente d’un parcours accessible PMR d’environ 800 mètres dans la forêt de la Comté, le Conseil Départemental  vient de concrétiser un rêve que nous avions depuis longtemps : « se promener en forêt malgré nos difficultés à marcher ».

 

Ce mardi 4 août, nous nous retrouvons tous masqués mais avec beaucoup de plaisir à proximité de  la Maison des ENS (Espaces Naturels Sensibles) pour une première déambulation sur ce parcours non encore inauguré officiellement. C’est un peu la fête ! Le COVID nous  prive, en effet,  de sorties culturelles depuis des mois ainsi que de la convivialité associative qui nous fait tant de bien. La température est idéale, le soleil nous offre de superbes éclairages à travers les arbres. Jean Philippe est notre guide pour une découverte des lieux.

 

En fauteuil, avec des béquilles, ou bâtons, nous voilà sept personnes handicapées moteur parties dans la forêt. Nos accompagnateurs toujours prévenants sont là pour nous sécuriser et nous aider. Nous sommes ravis de pouvoir trouver un tel circuit dans les bois qui nous sont  malheureusement bien souvent  interdits faute d’aménagement.

 

Maud Dupuis du bureau d’études Polymorphe Design qui a participé à l’élaboration de ce circuit est présente parmi nous.  Elle nous explique les  choix techniques qui ont été faits pour rendre le site parfaitement accessible tout en respectant  la nature et les contraintes liés à l’entretien.

 

Nous découvrons peu après le départ un mobilier taillé et construit sur place : un abri, une fontaine des bancs.  Des bancs nous en trouverons tout au long du chemin. Des supports pédagogiques sont prévus pour les animateurs qui accompagnent des groupes d’enfants, comme d’adultes.

 

Ici quelques pierres évoquent le volcanisme, alors que Jean Philippe nous parle des essences des arbres, de leur histoire et de leur devenir.  Nous apprenons à faire la différence entre les arbres adaptés à nos climats et ceux implantés à une autre époque pour des raisons économiques. Tout d’abord nous trouvons des résineux, des sapins et douglas.  Notre guide éveille nos regards sur la vie des plantes et des arbres qui doivent se faire une place dans ce milieu. Les uns nourrissent les autres, Chemin faisant nous trouvons des feuillus, ici les chênes protègent les charmes.  Nombreux sont ceux qui stressent depuis quelques années en raison des fortes chaleurs. Aujourd’hui en ce lieu l’Homme s’efforce de rétablir l’écosystème qui a été perturbé.

 

 

L’enthousiasme de chacun fait oublier l’effort nécessaire à se mouvoir et quel n’est pas notre émerveillement, lorsque nous arrivons  autour de la mare ! Une libellule, pas farouche, va retenir toute notre attention. Jean Philippe nous fait vivre en direct la métamorphose de cet insecte :

 


Après avoir puisé des larves de différentes croissances, il nous explique qu’elles vivent dans l’eau durant 2 à 3 ans, jusqu’à leur dernière mue, donnant naissance à l’imago, que nous avons la chance de voir pendu au bout d’une branche. Ainsi devenue libellule, cet insecte va vivre trois à quatre semaines, le temps de se reproduire.

 

      

Chanceux d’avoir vécus cet ultime moment de la vie dans la nature, nous reprenons notre marche pour atteindre notre point de départ.

Ici nous trouvons des toilettes adaptées,  des tables et des bancs pour s’installer et déguster le traditionnel goûter qui suscite  toujours autant la gourmandise.

C’est le temps des échanges amicaux.  Tous  les participants sont unanimes pour féliciter Maud, la conceptrice de ce beau parcours et Jean Philippe pour ses explications.