27 juin 2020 - Chateau de Portabéraud

 

En ce début d'après-midi ensoleillé,nous avions rendez-vous à Mozac pour découvrir les jardins du château de Portabéraud.

Propriété familiale, les deux hectares autours des bâtiments sont entretenus dans un esprit historique, et sont habités par de nombreuses statues d’époque en terre cuite. 

Des allées bordées de charmilles nous ont menés du corps d’habitation jusqu’à la chapelle et à une charmante longère pouvant accueillir des évènements festifs. Puis nous nous sommes engagés dans un ancien (et immense) potager, avant de revenir sous les frondaisons fraîches d’un petit sous-bois plein de charme. 


 

Aux pieds de la statue de Gabriel Mercier, fondateur du domaine, nous avons alors rejoint Dominique et Daniel, nos conteurs, qui nous ont régalés d’histoires, d’anecdotes et de poésie.

C’est avec le cœur encore ailleurs, un peu perdu dans ces contes fabuleux, que nous sommes revenus à la réalité pour nous regrouper autour d'un goûter (très attendu par certains petits gourmands!) sur les pelouses du jardin. Ayant évité l’orage, ce bel après-midi s’est conclu dans les rires et le partage, avant de se séparer… avec déjà l'envie de se retrouver bientôt pour de nouvelles découvertes.


 

13 juin 2020 - Jardins de la Croze, Billom

 

En ce samedi de mi-juin, nous avons eu la chance de profiter du doux soleil d’avant l’été pour partager un moment convivial, d’autant plus apprécié après cette période de confinement que nous ne nous étions pas vus depuis longtemps ! 



Nous nous sommes donc retrouvés en début d’après-midi pour visiter les jardins de la Croze, bulle de verdure nichée au cœur de Billom. Dans cet environnement préservé, un peu hors de temps, une longère y préside au milieu d'un vaste parc de 4 hectares où l’on imagine encore la présence du Chanoine qui y vivait il y a quelques siècles. 


Au sein du jardin à l’anglaise, des arbres vénérables nous ont accueillis d’un regard bienveillant, assagis par leur longue existence : âgés de 200 ans à 400 ans, ces arbres remarquables jalonnent le parc, donnant l’impression de ressentir le mouvement inexorable de l’Histoire au fil de nos pas sous leurs frondaisons. 


Avec patience et force sourires (malgré le masque), la propriétaire actuelle nous a montré pendant 2h les trésors cachés dans cet écrin historique, accompagnée dans ses propos par un acolyte des plus originaux : à savoir un petit galopin de chat roux, mignon comme tout et un peu cabotin, qui nous a suivis sur tout le parcours. 

Par exemple, nous avons ainsi découvert un genévrier bleu et son compagnon, un cèdre multicentenaire, gardiens d’une vieille glaciaire et de son puits. Des trouées paysagères permettent de profiter du panorama dans lequel s’inscrit le jardin, mettant en valeur quelques éléments remarquables. Une vaste prairie en jachère devant la bâtisse permet à une profusion d’espèces (faune et flore!) de se développer librement, et nous avons en particulier pu voir de nombreuses orchis bouc, peu fréquentes et remarquables notamment de par leur taille.



Après le parc à l’anglaise, nous nous sommes aventurés dans un potager à la française, bordé de rosiers colorés et odorants. Il ne nous a fallu que quelques pas pour que l’unanimité tombe : nous serions tous volontiers restés dans la maisonnette de l’ancien jardinier, à profiter des fleurs, du calme, des arbres magnifiques et de la pièce d’eau en contrebas.


 
Malgré le terrain quelque peu détrempé par le déluge de la veille, nous avons fait mentir la météo en profitant d’un beau soleil tout l’après-midi, et nous avons donc pu terminer la visite par un goûter ombragé, et le plaisir de discuter en « présentiel », après toutes ces semaines à devoir se contenter du téléphone !